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L’Optique en lutte contre la dyslexie

Temps de lecture : 3 minutes

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La dyslexie est un véritable fléau pour tous ceux qui en souffrent. Ce trouble de l’apprentissage, reconnu tardivement comme tel, peut poser des problèmes tout au long de sa vie. Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, le secteur de l’optique a pris le problème à bras le corps et obtient des résultats époustouflants. On regarde ça d’un peu plus près.

 

Un trouble mal considéré

 

La dyslexie aurait été découverte par un ophtalmologue allemand, Oswald Berkhan, en 1881. Pourtant, il faudra attendre plusieurs décennies pour le décrire comme un trouble non lié à l’intelligence. En effet, dans les premiers temps, on a tendance à considérer les personnes atteintes comme des personnes retardés.

 

La communauté scientifique pense ensuite que le problème vient de la vision. Pourtant, avant les années 70, rien ne sera vraiment mis en œuvre pour parvenir à le traiter. Et ce n’est qu’en 1993 que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) décide de considérer la dyslexie comme un handicap.

 

La dyslexie fait partie des troubles spécifiques durables de l’acquisition, appelés dys-, avec la dysphasie (trouble du langage oral), la dyscalculie (trouble du calcul), et la dyspraxie (trouble de la coordination). Elle est définie comme un trouble de la lecture et de l’écriture. Selon l’OMS, elle toucherait 8 à 12 % de la population mondiale.

 

Si la cause exacte de la dyslexie n’est pas connue, on sait que son origine est neurologique et qu’elle se transmet par la génétique. Elle se déclare chez l’enfant et l’adolescent. En France, on considère que 5 à 8% des enfants scolarisés en souffrent.

 

Des lunettes contre la dyslexie

 

Pour parvenir à aider les personnes dyslexiques, la start-up Abeye a mis au point une paire de lunettes connectées intitulée « Lexilens. » Cette innovation française est sur le marché depuis quelques mois déjà, suite au partenariat avec les opticiens Atol.

 

 

Aujourd’hui, on peut mesurer les résultats de cette innovations puisque les premiers retours sont parvenus. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont sacrément encourageants ! Jugez plutôt : Atol a rendu publics les résultats d’une étude réalisée avec Ipsos sur l’ensemble des patients dyslexiques qui ont portés la monture connectée. 92% d’entre eux ont avoué que leur vie avait changé.

 

Chez 86% des enfants scolarisés qui les ont porté régulièrement, le taux de progrès scolaires est de 86%. Ces résultats sont révélateurs de l’aide considérable qu’une paire de lunettes peut avoir chez les personnes souffrant de ce trouble.

 

La dyslexie se matérialise par des « yeux trop parfaits » : les tâches de Maxwell sont parfaitement symétriques. Or elles devraient être asymétriques. Ce « défaut » provoque une confusion entre les lettres, corrigée par les lunettes Lexilens.

 

lexilens

 

Ces résultats incroyables en font, selon le mensuel Essentiel de l’Optique « sans conteste l’innovation de rupture de la décennie. » D’autres modèles permettent d’aider les personnes dyslexiques mais d’une autre manière, notamment en lisant un texte comme la monture Oton Glass.

 

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Voilà tout cas des retours extrêmement positifs et encourageants pour des innovations qui continuent de susciter d’immenses espoirs.