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DOSSIER : l’Optique du Futur : Réalisme & Fantaisie

Temps de lecture : 5 minutes

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Cela fait presque dix ans que les dispositifs optiques connectés sont devenus un concept bien concret. Comme toute innovation technologie, ils ont connus des balbutiements avant de décoller. Leur avènement n’est qu’une question de temps. Si l’on attend toujours énormément des grandes marques de la tech américaine, et notamment des GAFA, premiers à communiquer sans pour autant avoir convaincu pour le moment, certains modèles pèsent déjà sur le marché. On fait un point dans ce nouveau dossier sur l’optique du futur.

 

Optique du futur : la révolution numérique, enfin ?

 

Depuis le lancement du des Google Glass en 2011, les lunettes connectées sont devenues un projet plus concret, mais qui s’annonçait infiniment plus difficile à mettre en œuvre qu’un smartphone ou une montre. La faute au dispositif lui-même, qui propose peu de place pour y intégrer un système numérique. Le projet, prometteur, était trois ans plus tard au point mort. L’idée semblait bonne, mais irréalisable. Le côté esthétique et pratique de l’appareil risquait forcément de lui faire défaut. En prime, insérer une caméra dans un dispositif optique posait la question du respect de la vie privée. Le numérique semblait avoir trouvé ses limites et la révolution s’arrêterait là.

 

Mais c’était sans compter sur les progrès technologiques et la volonté des chercheurs qui réussirent petit à petit à contourner les obstacles et les difficultés. Le plus surprenant, c’était que la révolution n’allait pas venir, pour une fois, des GAFA. Le problème principal vient principalement du confort, car pour ce qui est des caractéristiques et des possibilités, les idées ne manquent pas. Les jeux vidéos ont par ailleurs déjà entamé leur mue technique et technologique avec la réalité virtuelle, permettant de s’immerger totalement dans son jeu.

 

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La réalité mélangée, déjà au point

 

Mais pour les lunettes, cela s’annonce infiniment plus compliqué. Pas question pour autant d’abandonner l’idée. Surtout, avant une commercialisation auprès du grand public, possibilité est donnée d’aider le secteur professionnel. L’axe de l’intelligence artificielle permet de proposer à des entreprises comme DHL, Boeing ou General Electric des dispositifs pour leur faciliter le travail. C’est aussi le cas dans le milieu médical. Après tout, si l’esthétique ne convient pas, ce n’est pas un problème, il faut surtout gagner en temps et en productivité.

 

L’utilisateur, sur un chantier ou lors d’une opération, va pouvoir profiter de la réalité mélangée, mix entre le réel et le virtuel.

 

Les autres acteurs de la tech, membres des GAFA ou non, continuent d’y croire. Facebook et Apple notamment, précisent qu’ils travaillent toujours pour améliorer leur prototype. D’autant plus que certaines études prédisent l’obsolescence du smartphone dans la décennie à venir. Les lunettes et les montres ne viendraient donc plus seulement compléter le téléphone, mais bien le remplacer.

 

L’optique du futur dans le contexte de l’internet des objets

 

Mais à quoi pourront bien ressembler les lunettes du futur ? Au début des années 2000, il était bien difficile de concevoir ce que, vingt ans plus tard, on pourrait faire avec un téléphone…En sera-t-il de même avec nos lunettes ? C’est probable. On pourrait même être encore ébloui davantage.

 

En effet, les lunettes du futur pourraient et devraient intégrer une forme d’intelligence artificielle bien plus développée que celle que l’on connaît. Alors, oui, le départ semble très long pour les lunettes connectées mais il faut aussi prendre en compte notre conscience des possibilités, bien plus grande que lors du siècle dernier.

 

D’après EyeSee Mag : « Non seulement l’IA sera capable de reproduire un comportement précis mais elle pourra également prévoir, juger, apprendre à partir de ce que l’utilisateur voit, lit, écrit, écoute pour ensuite être capable de s’adapter ou d’anticiper. Associées à des données toujours plus nombreuses, à des technologies dédiées à l’intelligence artificielle encore plus performantes, à des algorithmes de plus en plus avancés, les assistants qui équiperont nos lunettes de demain connaîtront sans doute sur le bout des doigts les habitudes de leur propriétaire et seront à même d’identifier et anticiper ses besoins à sa demande pour se rendre vite indispensables. »

 

Surtout, les lunettes devront automatiquement être intégrées au sein d’un environnement connecté, que l’on appelle « Internet des objets » (idO), une infrastructure qui permet de relier tous les objets connectés (du frigo à la tv en passant par la gamelle du chat ?)

 

Des dispositifs optiques sans limites ?

 

Mais restons sur les lunettes ? Dans le concret, ça donnerait quoi ?

 

Ce qui est désormais certain, c’est que les smart glasses à venir intégreront à minima les caractéristiques de nos téléphones (navigation, gestion des appels et messages, médias…) en les rendant parfois plus pratiques grâce au dispositif (sport, traduction, conduite…)

 

La marque chinoise Xiaomi a déjà présenté un dispositif ambitieux, sans annoncer encore de nom, de prix ou de date de sortie.

 

 

Mais à l’avenir, cela pourrait-il être encore plus fou ?

 

En effet, on peut déjà aborder des possibilités qui dépassent l’imaginaire. Ainsi, pourquoi ces lunettes, qui peuvent afficher votre liste de courses ou vous empêcher de vous perdre dans les bois, ne pourraient pas non plus vous permettre de voir parfaitement dans le noir, augmenter notre champ visuel ou rendre une vue parfaite aux malvoyants ? Des dispositifs travaillent déjà dans ce sens, et les plus grands fantasmes pourraient alors devenir réalité.

 

D’autres fonctions pourraient rendre de fiers services : la possibilité de tout capter, d’isoler des parties d’une image, de rendre vos montures optiques capables de s’adapter en quelques secondes à la luminosité pour devenir des solaires, ou encore d’effectuer soi-même cette modification. Aujourd’hui, ce ne sont pas les idées qui manquent, mais plutôt de savoir comment les adapter.

 

Et si nous ne parlons là que de lunettes, il ne faut pas oublier les lentilles, qui sont sans cesse amenées à aller dans le sens d’une hypertechnologie. Les lentilles de contact connectées sont également l’avenir de l’optique et portent de grande promesses.

 

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L’optique du futur est déterminé

 

Il est désormais concret de dire que les lunettes connectées sont et feront l’optique du futur. Les premiers modèles, s’ils ne connaissent pas encore le succès fulgurants des téléphones ou des montres, sont amenés à faire évoluer notre perception. Ils tendent également à préparer le terrain et le marché aux grands acteurs. Ces derniers ne se permettront pas d’installer à la vente des produits non-opérationnels à 100%.

 

Le train a été pris et on peut penser qu’il a du retard, mais c’était sans compter les impondérables de l’objet lunettes, qui demandent d’autres prouesses techniques et technologiques et un niveau de Recherche et Développement encore supérieur à ce qui se fait actuellement.

 

Mais nul doute que dans la décennie à venir, ces objets seront incontournables, d’abord parce qu’il commencent à faire leurs preuves, et parce que la trajectoire est somme toute fulgurante. Notre perception tend à vouloir accélérer les choses, sans prendre en compte l’immensité de la tâche.

 

Pour le savoir, rendez-vous dans le futur.

 

Sources : eye-see-mag.com, www.lesnumeriques.com