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Les lentilles de contact possèdent de nombreux avantages par rapport aux lunettes, le premier étant de suivre le mouvement oculaire. Elles offrent également le confort de « se faire oublier » et ne sont pas soumises aux problématiques de buées ou de rayures. Malgré ces bons points, il peut arriver que les lentilles deviennent difficilement supportables, même pour des habitués. Alors, comment conseiller vos client qui souffrent d’une intolérance aux lentilles de contact ?

 

Intolérance aux lentilles de contact : que se passe-t-il ?

 

Lorsque l’on fait part à son ophtalmologiste de son souhait de porter des verres de contact, celui-ci propose alors un test destiné à vérifier un niveau de larmes suffisant afin d’humidifier convenablement les lentilles. Le dessèchement de l’œil est en effet son ennemi principal et la première cause de l’intolérance aux lentilles de contact.

 

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Il existe différents symptômes et niveaux d’intolérance. En effet, voici une liste de ces symptômes qui doivent mettre en garde vos clients :

  • Sécheresse oculaire
  • Irritation et/ou démangeaisons
  • Photophobie
  • Sensation de corps étranger dans l’œil
  • Inflammation de l’œil
  • Impossibilité de porter les verres de contact
  • Douleurs dès que l’on pose les lentilles

 

Certains d’entre eux sont à prendre extrêmement sérieusement car ils peuvent être des signes d’érosion ou d’ulcères cornéens. Et dans tous les cas, deux règles s’imposent : il est impératif de ne pas porter les lentilles de contact et de faire le nécessaire afin de découvrir la cause de cet inconfort.

 

Rappelez également des règles essentielles, comme le fait de ne pas rincer ses lentilles à l’eau, ne pas dormir avec, ne pas les porter plus de douze heures par jour.

 

Comment découvrir ce qui ne va pas ?

 

Les sensations de picotements et les douleurs, dès que l’on met ses lentilles, orientent souvent vers un problème d’hygiène. Ce doit être le premier des éléments à confirmer ou infirmer. On pense souvent que les habitués des lentilles de contact sont ceux qui savent le mieux s’y prendre lorsqu’il s’agit de respecter les règles d’hygiène. Ce n’est pas forcément le cas. Au contraire, il peut arriver qu’avec l’habitude, on ait tendance à se préoccuper un peu moins de cette partie. Elle est pourtant essentielle.

 

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Pensez à interroger vos clients à propos de leurs habitudes. Portent-ils leurs lentilles plus longtemps qu’indiqué ? Ont-il changé de produit d’entretien récemment ? Pensent-ils à changer leur étui de manière régulière ?

 

Une fois ces éléments mis en surbrillance, il conviendra de proposer une nouvelle marque de lentilles de contact. Mais avant toute chose, si aucune problématique d’entretien n’est finalement retenue, proposez à vos clients d’aller consulter un ophtalmologiste. Ce dernier pourra prévenir, guérir, ou dans le meilleur des cas, éliminer le soupçon d’une maladie sous-jacente, aux conséquences plus graves.

 

Les lentilles rigides peuvent s’avérer une bonne alternative lorsqu’on ne supporte plus ses lentilles souples. Dans ce cas également, l’avis d’un médecin reste essentiel.

 

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Les hormones sont des substances biologiques qui sont synthétisées par des cellules puis sécrétées dans le sang ou la lymphe. Elles jouent un rôle essentiel dans la physiologie du corps humain. Elles ont des rôles et des objectifs variés (métabolisme, croissance, reproduction…) et transmettent des messages à travers tout l’organisme. Les changements hormonaux affectent également la vision. Mais de quelle manière ?

 

Les changements hormonaux et la vision : une relation étroite à divers points d’étapes

 

Les effets des hormones sur la vision varient, bien entendu, selon le sexe, l’âge et les étapes de la vie où elles sont stimulées. Plusieurs hormones ont la capacité d’affecter la vision. Parmi les principales, on trouve la Gonadolibérine (GnRH), qui permet d’installer le développement des fonctions reproductives. C’est donc clairement une hormone lié à une étape de la vie puisqu’elle apparaît à l’adolescence, plus précisément au moment de la puberté.

 

C’est pendant la puberté, en pleine poussée de croissance, que  l’œil peut temporairement s’allonger et conduire à la myopie. Cela arrive aussi bien chez les garçons que chez les filles.

 

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Hormone stéroïdienne sécrétée par les cellules des ovaires et du placenta, la progestérone est impliquée dans le cycle menstruel et la grossesse. Elle a, elle aussi, un impact sur la vision. Tout comme les œstrogènes.

 

Ces deux hormones ont la possibilité de provoquer des problèmes de sécheresse oculaire. Il n’est pas rare qu’une grossesse modifie donc la vision et l’altère temporairement. Cela est souvent dû à une hausse du taux d’œstrogènes. Ces dernières modifiant la forme de la cornée. Après la grossesse, le taux revenant à la normale, ces altérations s’atténuent.

 

Vieillir modifie également les hormones et ont un impact sur la vision. L’âge entraîne une diminution du taux d’œstrogène chez les femmes (ménopause) et une baisse du taux de testostérone chez les hommes. Des symptômes visuels apparaissent alors de manière récurrente. En effet, les structures de l’œil perdent de leur élasticité et s’assèchent.

 

Chez les hommes comme chez les femmes, cela peut entraîner sécheresse oculaire, vision trouble et même aller jusqu’au glaucome. Des symptômes qui sont la conséquence d’une lubrification des yeux moins importante, car les hormones peuvent modifier les canaux lacrymaux et la couche lipidique du film lacrymal.

Des changements ponctuels dus aux aléas de la vie

 

Les hormones thyroïdiennes et l’insuline ont un impact clair sur la vision et ce, à n’importe quel âge. Un taux élevé de tétra-iodothyronine, par exemple, peut accroître les risques de DMLA. De plus, le développement des cônes, responsables de la vision des couleurs, est soumis au taux d’hormones thyroïdiennes.

 

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Le diabète, caractérisé par un manque d’insuline,  hormone sécrétée par le pancréas et qui permet au glucose de pénétrer les cellules et donc de fournir de l’énergie au corps, joue aussi un rôle sur la vision.

 

Si les diabétiques risquent une rétinopathie, une faible production d’insuline entraîne, là encore, une faible production de larmes et une sécheresse oculaire. Les diabétiques de type  1 ou 2 sont touchés.

 

Il existe donc bel et bien une corrélation entre les hormones et la vision. Nul doute que d’autres découvertes nous permettront d’en savoir plus !

 

Source : Lasik